tendance : le tourisme solidaire
Reconstruire, édifier, développer une localité, participer à sa richesse en découvrant sa culture : un tourisme qui n’en est pas vraiment un.
C’est quoi, le tourisme solidaire ?
Restaurer un vieux monument inca, participer à la protection d’une espèce menacée de Bornéo ou construire une école dans un village africain ou participer à la construction d'une maison tendance. Des expériences que l’on ne pourrait vivre lorsqu’on part en visiteur, en quête de musées et promenades. Le tourisme solidaire est alternatif dans le sens où il propose un voyage différent. Un véritable échange culturel avant tout, différent de l’écotourisme ou du tourisme durable. Le tourisme solidaire, c’est un projet de développement autour duquel se rassemble une petite communauté venue du monde entier, dans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants qui s’y trouvent.

Malgré tout, la sauvegarde de l’environnement est également importante, en ce qui concerne le patrimoine culturel et naturel, la gestion des déchets et les ressources naturelles.
Le tourisme solidaire, pour faire quoi ?
Participer à un projet de développement, n’importe où dans le monde, ne peut vraiment être qualifié de « tourisme », solidaire ou non. Le but des participants est principalement de ne pas rendre une population dépendante du tourisme, en tentant d’y injecter une activité économique différente. Un domaine en adéquation avec la culture locale, pour conserver son patrimoine et valoriser ses ressources, par exemple partir en séjour aux lacs de Plitvice Croatie. Que doit-on payer ? En général, les organismes de voyages solidaires proposent la pension complète, chez l’habitant. Le coût total d’un voyage solidaire comprend forcément le prix du billet, mais aussi les prestations locales et les frais généraux. Un fond de développement plus ou moins important est également réservé à la communauté que l’on visite. En tout, ces suppléments représentent la valeur du billet d’avion, plus ou moins. Le séjour solidaire est donc un peu cher, mais pas beaucoup plus que tout autre voyage à l’étranger.
A qui s’adresser ?
Les associations, importantes ou modestes, sont les uniques organismes à contacter. Elles sont souvent spécialisées dans un continent, une région ou un type d’activités. Certaines proposent également des excursions, séjours dans un camp ou chez l’habitant. Pour éviter les ennuis, mieux vaut se renseigner auprès de l’Union nationale des associations de tourisme, l’UNAT, qui sélectionne ses membres selon des critères précis et dont l’activité est évaluée chaque année. Il est également impératif de se renseigner avant de réserver, poser toutes les questions possibles avant de se décider et de choisir l’association la plus proches de ses attentes.